Greta Thunberg dénonce le déni des pouvoirs politiques devant une crise climatique qu’on ne peut plus ignorer

« Les personnes au pouvoir vivent toujours dans le déni », affirme Greta Thunberg. D’après elle, le constat est sans appel : « Les dirigeants n’ont pas réussi à prendre les mesures nécessaires pour protéger les hautes latitudes et les populations les plus vulnérables ».

Le pouvoir est dans le déni et l’inaction

Greta Thunberg a exprimé sa colère devant la publication du nouveau rapport du Giec. Selon l’instigatrice du mouvement « Fridays for Future », il devient de plus en plus impossible de ne pas reconnaître la crise climatique. Elle dénonce le fait que les personnes au pouvoir persistent dans le déni et n’ont pas réussi à mettre en place les mesures indispensables pour protéger les hautes latitudes et les populations les plus fragiles. « Trahison » est le terme qu’elle utilise pour qualifier leur inaction.

Une trahison vis à vis des populations

Greta Thunberg qualifie cela de « trahison sans précédent ». La militante écologiste a réagi à la publication, lundi, de la dernière synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU. Dans une déclaration adressée à l’AFP, elle a condamné le fait que les personnes qui détiennent le pouvoir continuent de vivre dans le déni et d’aller activement dans la mauvaise direction. « Cela sera considéré et retenu comme une trahison sans précédent », a affirmé la jeune Suédoise, âgée de 20 ans. « C’est juste une question de temps », a-t-elle ajouté.

Greta Thunberg, instigatrice du mouvement « Fridays for Future » et des grèves pour le climat, soutient que de plus en plus de personnes vivent les conséquences directes de la crise climatique et que la science est sans équivoque. De plus, elle met en avant le fait que de nombreux individus ont sonné l’alarme. C’est pourquoi elle estime qu’il devient de plus en plus impossible d’ignorer la crise climatique.

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La science est pourtant claire et précise

Le rapport du Giec est présenté par son président Hoesung Lee comme un « message d’espoir », malgré le manque de « volonté politique forte ». Néanmoins, il appelle à une hausse de +1,5 °C des températures mondiales d’ici 2030-2035. Le Giec estime que dans l’immense majorité des scénarios de court terme concernant les émissions de gaz à effet de serre de l’humanité, le réchauffement climatique atteindra 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle entre les années 2030 et 2035. De plus, la température moyenne terrestre a déjà augmenté d’environ 1,2 °C depuis cette époque.


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