Les banques polluent notre planète ! Aucune cheminée d’évacuation de fumée ou de gaz ne trône sur le toit de leur siège. Pourtant, leur passif de pollueurs est très lourd. Ne soyons pas leur complice ! Banque verte, banque écologique, banque éco-responsable, la finance participative, le green banking… Le lexique bancaire s’enrichit par un vocabulaire à connotation écologique et éthique. Prise de conscience tardive ou nouvelle stratégie d’acquisition ? Peu importe la réponse. Les business models classiques et les anciennes pratiques des banques se sont révélés dévastateurs pour l’environnement. De nouveaux positionnements s’opèrent actuellement. Le marketing demeure prépondérant, mais il est mis au service de la préservation de l’écosystème.
Décryptage dans notre billet « Les banques face aux défis de la transition climatique ».
Pourquoi les banques polluent la planète ?
Le cœur du métier d’une banque est de financer des projets censés leur rapporter plus d’argent. Depuis des années, voire des siècles, les banques courtisent les sociétés pétrolières et les industries énergivores. L’impact dévastateur de l’activité économique de ces gros pollueurs est bien visible (eux, ils ont des cheminées bien hautes). En choisissant de les financer, les banques deviennent également coupables de crimes contre l’environnement. Acculées par les protecteurs de la nature et par les défenseurs de l’économie durable, les banquiers reportent les accusations contre la nature du modèle économique prépondérant dans son entièreté. Cet argument de défense perd toute crédibilité et légitimité devant l’ampleur des dégâts causés à la nature.
La contribution clé des banques à l’essor du secteur des énergies fossiles n’est pas le seul tort que les ONG vertes pointent du doigt. Les prêts et les autres mécanismes financiers mis à la disposition des secteurs du transport, de l’agriculture de masse, de l’industrie chimique et de la construction sont aussi comptabilisés dans le passif des banques polluantes.
Une prise de conscience ?
De nos jours, les clients des banques se préoccupent de plus en plus de l’écologie, de l’éthique et du développement durable. Ils ont de plus en plus conscience que les dépôts bancaires polluent autant que les actes de consommation. Les statistiques publiées par des organismes spécialisés, comme l’OXFAM, démontrent sans équivoque que l’impact des banques sur l’émission du gaz à effet de serre est colossal.
En conséquence de cette prise de position collective quant à la nécessité d’une transition climatique, les banques se sont habillées en vert, totalement ou partiellement, par choix ou par obligation. Elles refusent de cautionner les projets internes et externes à forte empreinte carbone.
Une banque écologique, c’est quoi ?
La banque éthique a été officiellement définie par la FEBEA (Fédération européenne des finances et banques éthiques), mais ce n’est pas encore le cas pour la banque écologique. Une banque verte est d’abord une banque transparente. Son client est invité à évaluer les actions et les gestes en faveur de l’environnement qu’elle entreprend ET les actions dont elle finance l’achat. Le secret bancaire ne rime pas avec le banking green !
La banque écologique priorise l’impact environnemental de ses offres commerciales et de ses standards de gestion. Tout est revu avec des lunettes vertes : activités des comptes courants, prêts, produits d’épargne, contrats d’assurance, conseil et accompagnement. Les banques écologiques ou éthiques exercent leur activité sous divers statuts juridiques : banque en ligne, banque coopérative, banque mutualiste, banque solidaire ou encore banque classique.
Nous pouvons avancer avec satisfaction que le vert envahit le secteur bancaire comme en témoigne la floraison des produits bancaires éco-responsables et des enseignes bancaires vertes. Les plus connues et dynamiques en France sont : Helios, Goodvest, Lydia, Onlyone, Moka, Caravel, Bunq, CanB et bien d’autres.
À l’image de nos gestes, nos dépôts bancaires peuvent être pollueurs ou eco friendly. Changeons de banque si elle est ne transite pas écologiquement !
Portons des lunettes vertes.
Je suis une militante écologiste passionnée et une défenseuse de la protection de notre planète. Motivée par ma mission d’éduquer les gens sur le réchauffement climatique et de les inspirer à agir. Mon objectif est de créer un monde dans lequel nous pourrons tous profiter de la beauté de la nature sans l’endommager. J’écris donc des articles destinés à éveiller la conscience communautaire !