Récupérateur : La pluie est de retour en France avec des volumes d’eau massifs ! Découvrez comment la récupérer et la réglementation pour l’utiliser !

À partir de jeudi, la pluie est prévue de faire son retour sur la moitié sud de la France, apportant avec elle des volumes d’eau importants. Cependant, ces quantités ne seront pas suffisantes pour recharger les nappes phréatiques qui se trouvent à des niveaux exceptionnellement bas pour cette période.

Plusieurs départements, fortement touchés par la sécheresse actuelle, sont actuellement soumis à des restrictions d’eau. Dans ce contexte, l’utilisation et le stockage des eaux de pluie peuvent être considérés comme des moyens de préserver ces nappes et d’avoir accès à une source d’eau gratuite, adaptée à de multiples usages, sans être soumis aux restrictions imposées sur l’eau courante.

Les actions possibles pour les particuliers

La méthode principale pour collecter l’eau de pluie consiste à installer un récupérateur. L’emplacement de cet équipement n’est pas soumis à des restrictions, mais il est plus efficace de le positionner près d’une gouttière ou d’un endroit où l’eau s’écoule de votre toit.

Réglementations

Cependant, l’utilisation de l’eau de pluie est soumise à une réglementation stricte. Elle est notamment encadrée par un arrêté ministériel qui stipule que « l’eau de pluie collectée doit provenir uniquement d’une toiture non accessible (à l’exception des travaux d’entretien et de maintenance) ».

Cette eau peut être contaminée de différentes manières : soit avant même qu’elle ne ruisselle, en accumulant des pesticides pendant son évaporation, puis en conservant ces polluants lorsqu’elle retombe sous forme de pluie, soit en captant des métaux ou d’autres éléments microbiologiques (bactéries, moisissures, etc.) pendant le ruissellement et/ou dans le réservoir de stockage.

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Utilisations

En réalité, il est strictement interdit de consommer l’eau de pluie et de l’utiliser à des fins alimentaires ou d’hygiène (comme la douche ou le brossage des dents). Cependant, plusieurs autres types d’utilisation sont autorisés. L’eau de pluie peut être utilisée pour des « usages extérieurs tels que l’arrosage des plantes, le nettoyage d’un véhicule ou des façades extérieures d’une habitation, etc. Elle peut également être utilisée pour alimenter les chasses d’eau et pour le lavage des sols. » De plus, à titre expérimental, elle peut être utilisée pour le lavage du linge, à condition que l’eau de pluie soit traitée de manière appropriée, en particulier pour garantir sa désinfection.

Les actions possibles pour les collectivités

Les communes et autres collectivités publiques peuvent également optimiser l’utilisation de l’eau. En plus des utilisations mentionnées précédemment, elles ont la possibilité d’installer des récupérateurs d’eau pour des « usages professionnels et industriels, à l’exception de ceux nécessitant de l’eau potable », comme le précise l’arrêté.

Cependant, l’utilisation de l’eau de pluie est interdite pour les toits des « établissements de santé, les établissements sociaux et médico-sociaux, ainsi que les établissements d’hébergement pour personnes âgées ». De même, cette interdiction s’applique aux « crèches, écoles maternelles et écoles primaires ».

En parallèle de l’utilisation de l’eau de pluie, il est possible de réaliser des économies d’eau en vérifiant l’absence de fuites dans les canalisations, car ces fuites peuvent représenter jusqu’à 20% de la facture d’eau, qui s’élève en moyenne à 146 litres par personne et par jour.

De plus, il est possible de favoriser la recharge des nappes phréatiques en évitant l’imperméabilisation des sols avec du béton ou du bitume.

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