Face au défi climatique, le chauffage au bois peut être un moyen efficace de réduire nos émissions de carbone, à condition que les forêts dont le bois est issu soient gérées de manière responsable et durable. Cependant, la combustion du bois génère également une série de polluants atmosphériques qui doivent être pris en compte. Ces polluants comprennent des particules, du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azote (NOx), des composés organiques volatils (COV) ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
La qualité de l’air affectée par la combustion
La combustion du bois dans les foyers domestiques contribue à une mauvaise qualité de l’air en France. Selon les données du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), elle est responsable de 76 % des émissions de HAP, 60 % des émissions de benzène, 39 % des émissions de particules fines, 30 % des émissions de monoxyde de carbone et 21 % des émissions de COV (données de 2005).
En 2009, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) a mené une enquête sur les effets des systèmes de chauffage au bois (foyers ouverts et fermés, poêles) sur la qualité de l’air en milieu rural. Les résultats de cette étude ont montré que la combustion de bois augmentait les niveaux de particules, monoxyde de carbone, benzène et HAP dans l’air intérieur des habitations. De plus, les fumées de combustion provoquaient une augmentation significative des concentrations en benzène et particules dans l’air extérieur.
Afin d’éviter la concentration des polluants atmosphériques, il est recommandé de renouveler régulièrement l’air intérieur des habitations.
Le chauffage au bois le plus efficace et le moins polluant
En hiver, le chauffage au bois est une très bonne solution pour réchauffer son intérieur. Cette source de chaleur et d’énergie est plus écologique que le gaz et le fioul car elle est renouvelable et préserve l’environnement. Par ailleurs, le chauffage au bois peut être utilisé comme chauffage complémentaire, pour venir renforcer la chaleur fournie par un chauffage principal, tel que le gaz ou l’électricité.
Choisir le bon combustible pour un chauffage au bois peut être une tâche difficile. Les principaux critères à prendre en compte sont l’esthétique, la chaleur, l’efficacité et le prix.
Les granulés de bois sont le combustible le plus populaire car ils sont faciles à manipuler et à stocker. Ils offrent également une chaleur stable et une combustion efficace.
Les bûches de bois sont également une option populaire, car elles offrent une chaleur longue durée et une flamme vive.
Les feuillus durs sont une option intéressante pour les personnes qui veulent une flamme élégante, mais ils sont plus difficiles à manipuler et à stocker.
Les briquettes sèches et compactes offrent une combustion lente et durable et sont idéales pour les petits foyers.
Les plaquettes forestières à base de branchages déchiquetés sont idéales pour les chauffages à granulés, car elles sont compactes et peuvent être facilement transportées.
Bienvenue sur la page dédiée à mes articles, je me présente, je suis Morgane, 28 ans. Je suis depuis peu la directrice de publication de la révolution textile. J’aime rédiger sur la révolution textile et constater que mes articles sont lus et appréciés. Je traite souvent de sujets d’actualité et orientés sur l’écologie, la réduction des déchets ou encore les économies d’énergie. Pour toute demande au sujet d’un article, vous pouvez me contacter via mon mail : morganed@larevolutiontextile.com