Les autorités locales approuvent la reprise de l’abattage des brumbies
Les autorités australiennes ont approuvé vendredi la reprise de l’abattage des chevaux sauvages dans l’un des plus grands parcs nationaux du pays. Environ 19 000 chevaux sauvages, appelés brumbies en Australie, vivent dans le parc national de Kosciuszko, situé au sud-est du pays. Les brumbies sont considérés comme des animaux nuisibles. Les gardes forestiers éliminent déjà les chevaux sauvages sur le terrain à l’aide d’armes à feu ou de pièges, ou les déplacent ailleurs. Cependant, selon Penny Sharpe, ministre de l’Environnement de la Nouvelle-Galles du Sud, ces mesures ne sont plus suffisantes.
L’écosystème menacé et la nécessité d’une action immédiate
Des espèces indigènes sont menacées d’extinction et l’ensemble de l’écosystème est menacé [en raison du nombre excessif de chevaux sauvages], a estimé la ministre. Les brumbies sont considérés par les autorités comme étant nocifs parce qu’ils augmentent l’érosion des sols, tuent la végétation en broutant ou en la piétinant, provoquent des effondrements de terriers, concurrencent d’autres animaux pour la nourriture et l’abri, et contaminent également les sources d’eau.
Une décision difficile et controversée
« Ce n’était pas une décision facile à prendre ; personne ne veut tuer des chevaux sauvages », a assuré Penny Sharpe. Les brumbies ont été célébrés par le poète emblématique Banjo Paterson, connu pour sa glorification romantique de la vie rurale australienne.
Les problèmes causés par les brumbies selon les autorités :
- Augmentation de l’érosion des sols
- Destruction de la végétation par le broutage ou le piétinement
- Effondrement des terriers provoquant la perte d’habitats
- Concurrence avec d’autres espèces pour la nourriture et l’abri
- Contamination des sources d’eau potable
L’accueil favorable des environnementalistes
Le Conseil des espèces envahissantes, une ONG australienne qui a salué la décision de la Nouvelle-Galles du Sud vendredi, estime que l’Australie compte jusqu’à 400 000 chevaux sauvages. Selon Jack Gough, porte-parole de cette ONG, le nombre de brumbies dans cet État australien augmente actuellement à un taux de 15% à 18% par an – soit bien plus que le nombre de chevaux éliminés par les méthodes actuelles d’éradication.
Les mesures envisagées pour contrôler la population de brumbies
Pour répondre à ce problème grandissant, plusieurs mesures sont envisagées par les autorités locales en plus de l’abattage, telles que :
- La stérilisation des chevaux sauvages
- Le déplacement vers d’autres zones moins sensibles
- L’utilisation de pièges pour capturer et retirer ces animaux du parc
Ces différentes actions ont pour but de préserver non seulement l’écosystème fragile du parc national de Kosciuszko, mais également de protéger la faune indigène menacée par la présence massive de ces chevaux sauvages.
Une décision difficile dans un pays où les chevaux sauvages sont emblématiques
Malgré les problèmes qu’ils engendrent, il est important de souligner que les brumbies font partie intégrante du patrimoine culturel australien. C’est notamment grâce au célèbre poète Banjo Paterson qui leur a consacré des œuvres mettant en valeur la vie rurale australienne et l’esprit aventureux. En ce sens, il appartient aux autorités de trouver un équilibre entre la préservation de cet héritage et la protection de l’environnement naturel.
Pour conclure, bien que l’on comprenne que la gestion de la surpopulation de brumbies dans le parc national de Kosciuszko soit devenue un enjeu sérieux, il est important de prendre en compte les opinions et les préoccupations de toutes les parties concernées afin de garantir une solution efficace, humaine et respectueuse de l’environnement ainsi que du patrimoine culturel australien.
Je suis une militante écologiste passionnée et une défenseuse de la protection de notre planète. Motivée par ma mission d’éduquer les gens sur le réchauffement climatique et de les inspirer à agir. Mon objectif est de créer un monde dans lequel nous pourrons tous profiter de la beauté de la nature sans l’endommager. J’écris donc des articles destinés à éveiller la conscience communautaire !