Il est courant d’évoquer l’impact environnemental de notre alimentation en termes d’empreinte carbone. Toutefois, il convient de noter que l’agriculture qui produit notre nourriture utilise également des quantités importantes d’eau. Par exemple, l’élevage bovin nécessite plus de 15 000 litres d’eau pour produire un kilogramme de viande de bœuf. Malheureusement, il y a des cas où la situation est encore plus préoccupante…
Qu’est-ce que l’empreinte eau ?
Le « Water Footprint Network », un groupe de scientifiques, d’entreprises et de citoyens, calcule l’empreinte eau qui détermine la quantité d’eau directe et indirecte nécessaire à la production de divers produits. Dans le cas du bœuf, cela comprend l’eau utilisée pour faire pousser les pâturages ou les céréales destinées à nourrir l’animal, l’eau bue par la vache, ainsi que celle utilisée pour la transformation et le transport de la viande.
Très consommateurs en eau : le chocolat, le café et les fruits secs
Le Water Footprint Network, un réseau composé de scientifiques, d’entreprises et de citoyens, calcule l’empreinte d’eau nécessaire à la production de différents produits. Les produits tels que le chocolat, le café et les fruits secs nécessitent beaucoup d’eau pour leur fabrication, bien plus que ce que l’on pourrait penser. Par exemple, pour produire un kilogramme de chocolat et de café, il faut respectivement 17 196 litres et 15 897 litres d’eau. Les cacaoyers ont besoin de 10 à 15 litres d’eau par jour, ce qui conduit souvent à une irrigation excessive dans les grandes plantations. Le café, quant à lui, nécessite 130 litres d’eau pour un petit verre de 125 millilitres. Les fruits secs, tels que les noix de cajou, les pistaches, les amandes et les noisettes, contiennent également une grande quantité d’eau virtuelle.
Très économes en eau : légumes, lait, céréales
Les légumes sont considérés comme des aliments économes en eau, avec une empreinte eau relativement faible, telle que 237 litres pour un kilogramme de laitue ou 287 litres pour un kilogramme de pommes de terre. Cela s’explique par le fait que peu d’eau est perdue ou évaporée durant leur production et est donc utilisée dans le produit final. Comparativement, les produits animaux ont une empreinte eau plus élevée que les produits végétaux, même lorsqu’on prend en compte leur contenu calorique. Par exemple, produire une calorie de bœuf nécessite 10,2 litres d’eau, tandis que la production d’une calorie de lait ne nécessite que 1,8 litre d’eau et celle de céréales seulement 0,5 litre.
Si chaque Français adoptait un régime végétarien, cela pourrait permettre d’économiser jusqu’à 2.770 litres d’eau par personne et par jour, soit plus d’un million de litres par an.
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Bienvenue sur la page dédiée à mes articles, je me présente, je suis Morgane, 28 ans. Je suis depuis peu la directrice de publication de la révolution textile. J’aime rédiger sur la révolution textile et constater que mes articles sont lus et appréciés. Je traite souvent de sujets d’actualité et orientés sur l’écologie, la réduction des déchets ou encore les économies d’énergie. Pour toute demande au sujet d’un article, vous pouvez me contacter via mon mail : morganed@larevolutiontextile.com