La grippe aviaire, qui s’est manifestée rapidement dans le Sud-Ouest, poursuit son expansion rapide avec plus de 50 foyers détectés dans des élevages de canards et de poulets, principalement dans le département du Gers. En seulement un mois, environ 900 000 animaux ont été abattus dans la région. Les producteurs et éleveurs expriment leur inquiétude quant aux répercussions de cette situation sur les fêtes de fin d’année et sur l’avenir économique de leur secteur.
Une situation désespérante pour de nombreux éleveurs
La grippe aviaire fait rage et son éradication n’est pas en vue. Les éleveurs, déjà touchés par les conséquences des crises précédentes de grippe aviaire sur une période de sept ans, sont de plus en plus inquiets pour leur avenir. Les canetons sont abattus, la production de foie gras pour les fêtes est compromise, et le secteur économique est menacé.
Les producteurs subissent les ravages de la grippe aviaire, certains ayant même décidé de changer de domaine par désespoir. Ce phénomène, semble-t-il, est loin de s’atténuer, comme en témoigne sa réapparition précoce dans le Sud-Ouest au début du mois de mai. Sa propagation s’accélère avec plus de 50 foyers signalés dans des élevages de canards et de poulets, en particulier dans le département du Gers, selon des sources concordantes.
Une contamination massive
Bernard Malabirade, président de la chambre d’agriculture du Gers, a qualifié la situation de « véritable incendie viral » lorsqu’il a déclaré à l’AFP que le département comptait 41 foyers de grippe aviaire. Dans le département voisin des Landes, selon le syndicat agricole Modef, le nombre de foyers détectés est passé de seulement quatre le 17 mai à quatorze. Le syndicat commente que la contamination est massive.
Selon le Modef, depuis le début du mois de mai, environ 900 000 animaux ont été abattus dans le Gers, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, ce qui constitue « une crise majeure et non seulement une résurgence du virus », selon Christophe Mesplède, vice-président du syndicat dans les Landes.
Dans le Gers, où la situation évolue, un nouvel épicentre a été identifié près de Masseube, dans le sud du département, où plusieurs foyers ont été détectés, a ajouté Bernard Malabirade.
La situation est critique, voire hors de contrôle, déclare M. Malabirade. La préfecture du Gers a confirmé à l’AFP que le virus, qui était auparavant concentré à l’ouest du département, s’est désormais étendu vers le sud, avec les premiers cas détectés à proximité des Landes début mai.
Forte inquiétude pour les fêtes de Noël
L’épidémie avait connu un répit en mars et en avril, mais elle a repris bien plus tôt que d’habitude. Alors que l’arrivée des canetons dans les exploitations est prévue pour juin, les éleveurs s’inquiètent déjà de la production de fin d’année, qui est essentielle pour maintenir l’économie de la filière. « Noël se joue maintenant et la gravité de cette crise se décide aujourd’hui. Si l’abattage massif se poursuit, c’est la mort assurée », souligne Mélanie Martin, présidente du Modef.
Au cours de cette épidémie 2022-2023, six millions de volailles ont été abattues en France, selon le ministère de l’Agriculture, après l’abattage de 22 millions de volailles lors de la période 2021-2022.
Dans le but de contenir la propagation de ce virus, des zones de protection sont instaurées autour de chaque foyer identifié. En complément, une zone de surveillance est établie dans un rayon de 10 kilomètres, selon les informations de Sud Ouest.
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