Lundi après-midi, Élisabeth Borne a présenté un plan renforcé visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030. Ce plan est aligné sur les nouveaux objectifs fixés par l’Union européenne en vue de parvenir à la neutralité carbone. Voyonss les principales annonces de ce plan, secteur par secteur
Un mot d’ordre : l’équité
Les ménages, les entreprises, l’État et les collectivités seront tous concernés par ces mesures, mais le gouvernement cherche à instaurer une certaine « équité » dans les efforts considérables à fournir. Selon une source à Matignon, cela se traduirait par une répartition où chacun contribue à sa mesure : les petits acteurs contribuant un peu, les gros acteurs fournissant des efforts importants, et tout le monde faisant sa part.
La mobilité et l’habitat : les deux plus grands défis
Les secteurs des transports et du logement représentent les plus grands défis identifiés par le gouvernement. Les transports, qui constituent le principal contributeur aux émissions de gaz à effet de serre en France (environ un tiers du total), ainsi que le logement (18% des émissions, incluant le secteur résidentiel et tertiaire), offrent les meilleures opportunités d’amélioration.
Le transport
L’État compte principalement sur l‘électrification des véhicules et le covoiturage, considérés par le gouvernement comme des moyens significatifs de réduire les émissions de carbone. De plus, des efforts seront déployés dans la logistique, compte tenu de l’augmentation des livraisons à domicile.
Le logement
Dans le domaine du logement, l’accent sera mis sur des rénovations énergétiquement performantes et l’adoption de modes de chauffage plus durables. En ce qui concerne l’agriculture, des gains sont envisagés dans le domaine de l’élevage et de l’utilisation des engrais azotés.
Le secteur de l’énergie
Quel avenir pour les chaudières à gaz dans le secteur de l’énergie ? Le plan vise une réduction significative de 8 millions de tonnes de CO2 par an en réduisant leur utilisation dans le logement, mais aucune décision n’a encore été prise quant à la manière d’y parvenir.
Selon les informations provenant de Matignon, deux options sont envisagées : augmenter les aides financières ou passer par des réglementations. Chacune de ces options présente des avantages et des défis en termes de mise en œuvre et d’acceptabilité. Il est essentiel de poursuivre les discussions pour trouver la meilleure approche afin d’assurer le succès de cette transition.
Face à ces défis à venir, le gouvernement n’a pas encore fourni de chiffres précis. Cependant, le même jour, l’économiste Jean Pisani-Ferry a estimé, dans un rapport remis à la Première ministre, que l’investissement public annuel nécessaire d’ici 2030 se situerait entre 25 et 34 milliards d’euros.
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Bienvenue sur la page dédiée à mes articles, je me présente, je suis Morgane, 28 ans. Je suis depuis peu la directrice de publication de la révolution textile. J’aime rédiger sur la révolution textile et constater que mes articles sont lus et appréciés. Je traite souvent de sujets d’actualité et orientés sur l’écologie, la réduction des déchets ou encore les économies d’énergie. Pour toute demande au sujet d’un article, vous pouvez me contacter via mon mail : morganed@larevolutiontextile.com