Révélations choquantes sur les scénarios climatiques français : +4°C, vagues de chaleur tropicales et pénuries d’eau imminentes ! Découvrez les trois actions cruciales proposées par le gouvernement pour sauver notre avenir !

Le gouvernement français lance aujourd’hui mardi 23 mai une consultation visant à déterminer le scénario auquel la France devrait se préparer en matière de réchauffement climatique. Selon le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, l’objectif est de fournir au pays une trajectoire claire en termes d’adaptation afin de développer un modèle de résilience qui tienne compte des réalités locales et d’éviter les erreurs d’adaptation. Le gouvernement français, qui envisage un scénario à +4°C d’ici la fin du siècle, propose trois domaines d’action en complément des mesures en place.

L’urgence d’affronter la réalité

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, souligne dans un communiqué l’urgence d’affronter la réalité mondiale du réchauffement climatique et la nécessité de se préparer concrètement aux conséquences inévitables sur le territoire français et nos vies. Pour ce faire, le gouvernement lance une consultation publique appelée Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation de la France (Tracc), qui se déroulera jusqu’à la fin de l’été.

Cette consultation servira de base pour l’élaboration du prochain Plan d’adaptation français au changement climatique (Pnacc), prévu pour la fin de l’année, en complément des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Construire un modèle de résilience efficace

Le ministre souligne également l’importance de doter le pays d’une trajectoire claire en matière d’adaptation afin de construire un modèle de résilience qui soit en phase avec les réalités du terrain et d’éviter les erreurs d’adaptation. L’été 2022, marqué par des températures atteignant les 40°C et une sécheresse exceptionnelle, a laissé une forte impression.

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Cependant, cela pourrait n’être qu’un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la France en 2100. Cette consultation vise donc à déterminer à quel scénario la France doit se préparer en matière de réchauffement climatique, y compris l’hypothèse d’un réchauffement de +4°C d’ici la fin du siècle, bien loin de l’objectif de +1,5°C fixé par l’Accord de Paris.

Un scénario plus pessimiste compte tenu des prévisions alarmantes

Le gouvernement français souhaite prendre en compte un « scénario plus pessimiste » pour ses prévisions. Les versions précédentes du Pnacc, datant de 2011 et 2018, ne tenaient compte que des objectifs fixés par l’accord de Paris. Cependant, ces objectifs sont remis en question alors que la France a déjà dépassé les +1,7°C de réchauffement et que le dernier rapport du Giec prévoit un dépassement des 1,5°C à l’échelle mondiale dès 2030-2035.

Évènements météorologiques extrêmes

De plus, l’année 2022 a été la plus chaude jamais enregistrée en France depuis 1900, avec l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe, et les événements météorologiques extrêmes récents dans le monde (sécheresse en Espagne, canicules en Asie, ouragan en Birmanie, sécheresse dans la Corne de l’Afrique, etc.) démontrent que les effets du changement climatique s’accélèrent.

Par conséquent, le gouvernement français souhaite désormais envisager un « scénario plus pessimiste » qui reflète la tendance probable en l’absence de mesures supplémentaires.

Des vagues de chaleur tropicale en France

Dans ce scénario, le réchauffement mondial serait de 3°C, ce qui entraînerait un réchauffement de 4°C en France métropolitaine. Dans cette perspective, les vagues de chaleur pourraient durer jusqu’à deux mois et certaines zones particulièrement exposées (comme l’arc méditerranéen, le couloir rhodanien et la vallée de la Garonne) pourraient connaître jusqu’à 90 nuits tropicales par an.

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Des précipitations extrêmes plus intenses, des sécheresses plus longues

Le gouvernement anticipe également des précipitations extrêmes plus intenses, notamment sur la moitié nord du pays, ainsi que des périodes de sécheresse de plus d’un mois pendant l’été dans le Sud et l’Ouest.

Pénuries d’eau et disparition des glaciers français

Les pénuries d’eau deviendront plus fréquentes, ce qui entraînera « de fortes tensions sur l’agriculture et la forêt », et la quasi-totalité des glaciers français auront disparu.

Trois chantiers pour faire face aux défis du changement climatique

Des conséquences catastrophiques à tous les niveaux

Il est prévu que tous les bâtiments, les infrastructures de transport et les réseaux d’énergie, d’eau et de télécommunications soient exposés à des risques importants, avec des effets marqués sur les zones côtières tels que l’érosion du littoral et les submersions marines.

De plus, la multiplication des inondations aura un impact significatif sur les assurances, l’aménagement du territoire et les transports. Selon Swiss Re, un géant de la réassurance, une augmentation de 3°C dans le monde pourrait entraîner une baisse du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 6,5 % et 13,1 %.

Les dégâts assurés pourraient augmenter de 30 % d’ici 2050. En ce qui concerne l’agriculture, des pertes de récoltes estimées à 7,4 % pour le blé et 9,5 % pour l’orge sont prévues pour 2050, tandis que le rendement forestier pourrait diminuer de 4,6 % à 11,6 % pour le pin.

Anticiper, accompagner, adapter l’activité économique

Face à ces enjeux, le gouvernement français, en complément des mesures déjà en place telles que le plan Eau et le Fonds vert, propose trois chantiers. Le premier consiste à mettre à jour les référentiels utilisés par les autorités pour anticiper les effets du réchauffement, tels que Drias, Drias Eau et Climadiag.

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Le deuxième chantier sera un plan d’accompagnement des collectivités locales, tandis que le troisième consistera à lancer des études de vulnérabilité afin d’adapter l’activité économique. L’exécutif souligne que les mesures d’adaptation à mettre en place dès aujourd’hui, quel que soit le scénario d’adaptation choisi, nécessiteront un financement supplémentaire d’au moins 2,3 milliards d’euros par an.

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