Alerte canicule : Paris, la ville la plus mortelle d’Europe ! Découvrez les chiffres chocs révélés par cette étude

Publiée dans le numéro d’avril de la revue The Lancet Planetary Health, cette étude était jusqu’alors passée inaperçue.  Pourtant, l’information est loin d’être anodine : « Paris, première ville d’Europe où l’on risque de mourir de chaud ». En examinant l’étude, il est clair que cette affirmation n’est pas exagérée.

Surmortalité liée à la chaleur et au froid

Selon The Lancet, Paris présente le risque relatif le plus élevé en matière de chaleur parmi les capitales de 30 pays européens (les 27 pays de l’Union européenne ainsi que la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni). L’étude a analysé les données de surmortalité sur le chaud et le froid pour les habitants de 854 villes entre 2000 et 2019.

Selon l’étude de The Lancet, la surmortalité liée au froid entraîne plus de 203 000 morts par an dans les 30 pays étudiés, tandis que la surmortalité liée à la chaleur est responsable de plus de 20 000 morts par an.

Paris est la plus mortelle des villes d’Europe lors de canicule

À Paris, environ 400 personnes décèdent chaque année prématurément en raison de la chaleur, selon Pierre Masselot, auteur principal de l’étude et chercheur à la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Toutefois, le nombre de décès dus au froid est encore plus élevé, avec environ 6 600 morts par an. Pierre Masselot explique que les personnes âgées sont beaucoup plus vulnérables au froid, tandis que la chaleur affectera tout le monde.

Le manque de végétation et le goudron en cause

La raison pour laquelle Paris est la ville la plus vulnérable à la chaleur s’explique par l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU) qui est très fort dans les grandes villes, selon Pierre Masselot, chercheur à la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Il peut y avoir une différence de température de 10 degrés entre Paris et les villes environnantes.

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En ville, le manque de végétation et la couleur des matériaux utilisés, tels que le goudron sombre qui absorbe la chaleur, ont également un impact important sur les températures élevées, explique le chercheur.

Le risque de surmortalité lié à la chaleur à Paris pourrait encore augmenter en raison du réchauffement climatique. Pour cette raison, les élus parisiens ont travaillé sur 85 recommandations pendant six mois pour adapter la ville, y compris la création d’un « Plan Grand Chaud » similaire au « Plan Grand Froid ».

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