Mardi dernier, afin de sensibiliser aux hausses des prix de l’énergie, les Toques blanches lyonnaises ont mené une opération « Dîners aux chandelles » dans leurs restaurants. En effet, pour la profession, les factures ont considérablement augmenté, passant de 700 euros à 15.000 euros en l’espace de trois mois. Des solutions « faisables mais contraignantes » sont mises en place pour réaliser des économies : cuissons la nuit, hausse des tarifs, arrêt de l’éclairage pendant les pauses des employés.
La crise énergétique, plus grave que la crise Covid
Face à une crise « encore plus dramatique que celle de la Covid », les Toques Blanches Lyonnaises – associations de chefs cuisiniers – ont organisé une opération symbolique mardi dernier, à 20 heures. Des restaurants de la ville ont servis leurs clients dans le noir, leur proposant des « dîners aux chandelles ». Le prix de l’énergie en France est en cause ; les restaurants voient leurs factures passer de 700 euros à 15.000 euros en l’espace de trois mois, et la menace de fermeture devient palpable.
Le chef Fabrice Bonnot s’insurge : « Ça commence à faire beaucoup. On subit déjà la hausse des tarifs au quotidien, et maintenant on nous annonce encore une nouvelle hausse avec ce mois de « mars rouge ». Il faut que ça cesse ! ».
Des solutions pour pallier à l’envolée des prix de l’énergie
Clément Lattier a dû récemment accepter une augmentation de sa facture d’électricité de 15 %, mais il a trouvé des moyens pour ramener cette augmentation à 11 ou 10 %. Les mesures qu’il a mises en place incluent des cuissons la nuit pour profiter des heures creuses et l’extinction de l’enseigne et de tout le restaurant pendant la pause déjeuner du personnel. Bien que ces mesures soient faisables, elles impliquent néanmoins des compromis et sont très contraignantes.
Une inquiétude grandissante des restaurateurs
Dans les établissements du chef Joseph Viola, « on fait certaines cuissons la nuit pour profiter des heures creuses », ou des cuissons au charbon, ainsi que des « interrupteurs à minuterie ». Malgré cela, « nous n’avons pas d’autre choix si nous voulons conserver nos établissements », admet Julien Gautier. « Nous ne pouvons pas échapper à l’augmentation des prix et des matières premières. Nous essayons de compenser, mais cela réduit nos marges et le financement de nos restaurants. Je ne sais pas combien de temps nous allons pouvoir continuer ainsi », conclut-il.
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