A l’heure où la question est posée de s’avoir si les accords de Paris sont en capacité d’être respecté, une ville ambitionne d’y parvenir. Elle est peut-être mieux connue pour son architecture époustouflante, mais la ville espagnole de Valence a une nouvelle ambition : devenir neutre en carbone d’ici à 2030.
Un projet ambitieux pour une efficacité énergétique et économique
Les lampadaires sont utilisés pour recharger les voitures électriques. L’initiative s’avérant un tel succès que les 12 bornes de recharge initiales sont portées à plus de 150. Ce n’est pas seulement l’énergie qui est économisée. « Pour faire une estimation des économies, il suffit de considérer que l’installation d’une borne de recharge de ce type coûte environ 2 500 euros, contre les 50 000 euros nécessaires pour les bornes de recharge traditionnelles », explique Ernesto Faubel, coordinateur du projet. Plus de 20 000 lampadaires en front de mer sont également équipés de dispositifs permettant aux travailleurs de suivre à distance leur consommation.
De la communauté de pêche à la communauté énergétique
Autrefois abritant une petite communauté de pêcheurs, le célèbre quartier de Cabanyal est devenu un laboratoire d’efficacité énergétique. C’est grâce à MAtchUP, un projet financé par l’UE visant à développer et à mettre à l’échelle des solutions de ville intelligente. « Des panneaux solaires ont été installés dans le cadre du projet MatchUp. C’est l’un des projets pilotes que nous développons ici. » « En particulier, le conseil municipal a lancé un appel d’offres pour installer ce type de panneaux solaires, les « pergolas solaires », dans cinq points différents de Valence », explique Laurie Barriol, technicienne R&D travaillant sur le projet européen MATchUP.
Une stratégie d’auto-génération d’énergie
Ce pôle public d’innovation urbaine accueillera prochainement la première « centrale solaire socialisée » de la ville, un projet de 100 000 euros financé à 80 % par des citoyens qui ont chacun investi entre 100 et 2 000 euros. La ville de Valence s’est fixé l’objectif de devenir une destination touristique neutre en carbone d’ici 2030. Elle connaît désormais précisément l’impact de son tourisme. Parmi les items analysés figurent ainsi les transports, l’hébergement, la restauration, la gestion des déchets ou de l’eau ou encore les infrastructures nécessaires à l’activité touristique.
Une stratégie basée notamment sur le potentiel d’auto génération d’énergie de la ville de Valence. Des énergies renouvelables ou la capacité des espaces verts de la ville à absorber les émissions de CO2 permettent de réduire les gaz à effet de serre de la ville. La stratégie développée par Valence vise enfin à atteindre les objectifs fixés par les Nations unies ainsi que ceux du « Pacte Vert Européen » (qui ambitionne de devenir le premier continent neutre pour le climat)
Valence n’est qu’une des 100 villes européennes visant à devenir neutre en carbone d’ici 2030. Avec Dresde en Allemagne et Antalya en Turquie, Valence est l’une des villes dites phares, sélectionnée pour présenter des démonstrations à grande échelle dans le cadre du projet MatchUP.
Je suis une jeune maman, âgée de 27 ans, qui s’intéresse à l’écologie et à la protection de l’environnement. J’ai grandi dans une famille où l’écologie était une valeur fondamentale, et j’ai toujours été très sensible à la protection de la planète. Depuis que je suis maman d’une petite Ninon de bientôt 2 ans, je me suis encore plus impliquée dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. J’ai commencé à écrire des articles sur mon site, La Révolution Textile, pour sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux. Je suis également engagée dans des projets de recyclage et de réutilisation des matériaux et des vêtements.
Je souhaite sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux et à leur impact sur la planète. J’ai aussi organisé des événements pour encourager les gens à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.