85% des vignobles mondiaux menacés de disparition d’ici 2100 à cause du réchauffement climatique

En 2019, une étude internationale suggérait que 56 % des régions viticoles actuelles dans le monde auraient disparu en 2100 avec un réchauffement planétaire de 2 °C. Alors qu’à 4 °C, on verrait carrément 85 % des vignobles rayés de la carte. Cette perspective inquiétante souligne l’urgence d’agir pour préserver ces terroirs et leurs productions si précieuses.

Quelques chiffres clés de l’étude

  • 56 % des régions viticoles disparaîtraient avec un réchauffement de 2 °C
  • 85 % des vignobles seraient rayés de la carte avec un réchauffement de 4 °C
  • Des régions célèbres comme la Bourgogne ou la Napa Valley seraient particulièrement touchées

Les impacts du changement climatique sur la viticulture française

Le Giec a rappelé en mars 2021 que le réchauffement global est inéluctable. En France, cela pourrait se traduire par une hausse des températures de 4° C, entraînant des sécheresses et une rareté de l’eau.

Le ministère de la Transition écologique a annoncé en février qu’il rendrait prochainement publique sa stratégie d’adaptation du pays à un tel réchauffement. Les détails manquent encore, mais cette réponse viendra compléter une trajectoire jugée pessimiste par le ministre.

Des conséquences potentiellement désastreuses pour les vignobles français

La viticulture est l’un des secteurs les plus vulnérables au changement climatique. Avec une hausse des températures et une diminution des ressources en eau, les conditions de culture du raisin risquent de se détériorer sensiblement. Certaines régions françaises, comme la Bourgogne ou le Bordelais, pourraient ainsi voir leurs terroirs altérés et leur production menacée.

Quelles solutions pour préserver les terroirs viticoles face au changement climatique ?

Face à cette menace, il est essentiel de mettre en place des mesures d’adaptation pour protéger les régions viticoles contre les effets du réchauffement climatique. Plusieurs pistes peuvent être envisagées :

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Adapter les pratiques culturales

Pour faire face aux évolutions climatiques, les viticulteurs doivent repenser leurs méthodes de travail afin de réduire leur impact sur l’environnement et d’améliorer la résilience de leurs vignes. Parmi les actions possibles figurent :

  • L’utilisation de techniques de gestion de l’eau plus efficaces
  • Le recours à des variétés de raisin plus résistantes à la chaleur et à la sécheresse
  • La diversification des cultures pour diminuer la dépendance au raisin

Mettre en place une réglementation plus stricte sur les émissions de gaz à effet de serre

Afin de limiter le réchauffement climatique, il est impératif que les gouvernements instaurent des mesures contraignantes pour réduire les émissions polluantes. Cela peut passer par :

  • Une taxation plus importante des activités fortement émettrices de CO2
  • Des subventions pour encourager les pratiques respectueuses de l’environnement
  • Des normes plus strictes en matière d’efficacité énergétique

Encourager la recherche et l’innovation dans le secteur viticole

Pour développer des solutions adaptées aux défis posés par le changement climatique, la recherche et l’innovation doivent être soutenues dans le domaine de la viticulture. Les efforts devraient se concentrer sur :

  • La création de nouvelles variétés de raisin résistantes au stress hydrique et thermique
  • L’étude des mécanismes biologiques et physiologiques permettant d’améliorer la tolérance des plantes aux conditions extrêmes
  • Le développement de technologies innovantes pour optimiser la gestion de l’eau et la fertilité des sols

En résumé, l’avenir des régions viticoles dans le monde est menacé par le réchauffement climatique, qui pourrait entraîner la disparition de près de 85 % des vignobles d’ici à 2100. Il est donc crucial d’agir dès maintenant pour préserver ces terroirs uniques et permettre aux générations futures de continuer à déguster les vins issus de ces régions.

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