La cigarette électronique connaît un succès commercial indéniable. Les fabricants d’e-cigarette et les créateurs d’e-liquide rivalisent en produits innovants et en stratégies marketing efficaces. Les jeunes lycéens et collégiens ont succombé en grand nombre au phénomène « Vapotage ». La puff est devenue leur produit préféré. La popularité de cette cigarette électronique jetable auprès des adolescents suscite polémique et inquiétude chez les parents, les autorités sanitaires, les ONG anti-tabac et les défenseurs de l’environnement.
La puff : un produit « Vape » qui fait un tabac auprès des jeunes
La vapoteuse jetable attire les jeunes. Les réseaux sociaux, mais également le social marketing agressif, ont boosté la pénétration du segment des vapoteurs teenagers accoutumés ou non à la nicotine. Ainsi, l’Alliance contre le tabac (fédération d’associations de lutte contre le tabac, engagée au service de la santé publique et reconnue d’intérêt général en France) a lancé un cri d’alarme.
Les puffs représentent une grande part du marché de la cigarette électronique en France. Sa part est de 140 millions d’euros sur un chiffre d’affaires annuel évalué à 3,6 milliards d’euros. Certes, la vente des vapoteuses jetables aux mineurs est interdite dans la plupart des pays (France, Canada, USA …). Cependant, certains buralistes réalisent bel et bien la moitié de leurs ventes auprès des jeunes. Par ailleurs, les commerces spécialisés fleurissent aussi bien sur le web que dans les villes.
La cigarette électronique jetable : une catastrophe écologique
L’utilisation de la puff a des conséquences négatives autant sur la santé des adolescents (surtout ceux qui évoluent vers le tabac) que sur l’environnement. En effet, contrairement à la majorité des cigarettes électroniques, la vapoteuse jetable est un produit à usage unique. Après utilisation (inhalation complète du liquide nicotiné ou déchargement de la batterie), la puff devient un déchet.
Théoriquement, l’e-cigarette jetable consommée doit être traitée comme un DEEE (Déchet d’équipements électriques et électroniques). Cependant, peu de jeunes vapoteurs accros à la puff suivent les consignes en vigueur.
Si le prix de la cigarette électronique jetable est plus bas que celui des produits dérivés du tabac (sous la barre symbolique de 10 euros en France pour 3 000 tafs), son coût écologique est déjà élevé. Pire encore, la situation risque de tourner au désastre si les comportements ne changent pas. Des mesures appropriées doivent être appliquées rapidement.
La vapoteuse jetable, comment désamorcer cette bombe écologique ?
Une puff jetée contient du plastique et une batterie au lithium, autant de produits qui nuisent gravement et durablement à la nature. Le comportement des jeunes vapoteurs consterne les défenseurs de l’environnement. Le constat est amer : des tonnes de « déchets puffs » sont jetés devant les établissements scolaires, sur les plages et en pleine rue.
Pour éviter l’irréparable, plusieurs mesures sont discutées entre les parties prenantes. Elles doivent être concrétisées sans trop tarder. La plus radicale est d’interdire la vente des puffs car elles constitueraient une étape préliminaire vers le tabagisme. Cet avis ne fait pas l’unanimité auprès du corps médical et des buralistes. En effet, l’e-cigarette s’est avérée efficace pour le sevrage tabagique. Toutefois, l’Alliance contre le tabac annonce que 17 % des utilisateurs de la puff ont évolué vers une autre forme de nicotine ou vers des produits du tabac.
A défaut, il faudrait durcir les sanctions contre les buralistes épinglés par une enquête du Comité national contre le tabagisme. En effet, l’interdiction de la vente aux mineurs des vapoteuses jetables n’est pas toujours respectée par le secteur. D’autres solutions en aval sont possibles pour pallier à cette problématique écologique. Par exemple, l’incitation à utiliser des bacs collecteurs permettrait de diminuer les déchets Puff. Cette initiative est déjà en place dans certaines communes. La révision de la direction européenne sur les produits en plastique à usage unique est une solution à mettre sur la table. Le ministère de la santé a adressé un signalement au parquet quant à la forte promotion de la puff sur les réseaux sociaux.
La cigarette électronique jetable est un moindre mal que la cigarette classique à constituants chimiques cancérigènes. Pour autant, il ne faut pas qu’elle devienne le nouveau cancer de l’environnement.
Je suis une jeune maman, âgée de 27 ans, qui s’intéresse à l’écologie et à la protection de l’environnement. J’ai grandi dans une famille où l’écologie était une valeur fondamentale, et j’ai toujours été très sensible à la protection de la planète. Depuis que je suis maman d’une petite Ninon de bientôt 2 ans, je me suis encore plus impliquée dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. J’ai commencé à écrire des articles sur mon site, La Révolution Textile, pour sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux. Je suis également engagée dans des projets de recyclage et de réutilisation des matériaux et des vêtements.
Je souhaite sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux et à leur impact sur la planète. J’ai aussi organisé des événements pour encourager les gens à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.