Nous croiriez-vous si nous disions que vous pouvez construire un pont vivant sans clous, sans écrous ni boulons ? Probablement pas. Pourtant, vous pouvez en trouver une multitude dans le nord-est de l »Inde, dans une forêt subtropicale. Des centaines de ponts fabriqués à partir des racines des arbres traversent la forêt, reliant de petits villages de l’État de Meghalaya. « Si ce pont n’existait pas, […] comment traverserions-nous la rivière ? Le chemin est très dangereux, sans ce pont, on pourrait se blesser », raconte un habitant.
Comment construire un pont vivant ?
Certaines de ces traversées existent depuis trois siècles et devraient durer au moins 500 ans. Tissée par des mains humaines, cette technique donne naissance à des œuvres d’art spectaculaires. Les structures racinaires vivantes de Meghalaya sont devenues une icône de la région, attirant les touristes. L’un des plus impressionnants est nommé « le pont à deux étages » près du village de Nongriat dans le district d’East Khasi Hills.
Un local, Morningstar Khongthaw, a fondé la Living Bridge Foundation pour conserver et protéger ces structures uniques. « Nous montrons simplement [the roots] le chemin, que c’est ainsi que vous grandissez », explique Morningstar.
Une œuvre conjointe de l’homme et de la nature
Les arbres sont d’abord plantés de chaque côté de la berge. Du bambou est ensuite utilisé pour réaliser une structure temporaire qui relie un côté à l’autre de la berge et qui va servir de supports aux systèmes racinaires. Les racines, guidées par l’homme, ont besoin de beaucoup de soin pour s’enrouler autour de cette structure initiale. Le pont vivant n’est pas pour les impatients. En effet, il faut entre 20 et 40 ans pour que les racines poussent, s’enchevêtrent, s’épaississent et renforcent l’ouvrage dans son ensemble. Lorsqu’ils sont prêts à accueillir les marcheurs, ces ponts vivants sont capables de supporter des dizaines de personnes à la fois et résistent également aux ravages du temps. Ils permettent aux habitants de la région de traverser des rivières ou des gorges pouvant atteindre jusqu’à 76 mètres de distance de berge à berge.
Très solides, ces structures résistent également aux crues et aux tempêtes violentes qui secouent parfois la région. Cependant, les effets du dérèglement climatique affectent aujourd’hui ces ouvrages qui pourraient à terme se fragiliser. « Si nous ne prenons pas soin de ces ponts, ils seront endommagés et pourraient disparaître », déclare Kroli Khonglam, un habitant de Meghalaya.
« Ces ponts naturels ne sont pas comme tous les autres ponts modernes que vous voyez partout. Vous ne les verrez qu’ici. Et je veux passer ma vie à préserver ces trésors. »
Je suis une jeune maman, âgée de 27 ans, qui s’intéresse à l’écologie et à la protection de l’environnement. J’ai grandi dans une famille où l’écologie était une valeur fondamentale, et j’ai toujours été très sensible à la protection de la planète. Depuis que je suis maman d’une petite Ninon de bientôt 2 ans, je me suis encore plus impliquée dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. J’ai commencé à écrire des articles sur mon site, La Révolution Textile, pour sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux. Je suis également engagée dans des projets de recyclage et de réutilisation des matériaux et des vêtements.
Je souhaite sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux et à leur impact sur la planète. J’ai aussi organisé des événements pour encourager les gens à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.