Chaque citoyen jette en moyenne entre 20 et 30 kilos de vêtements par an, et la grande majorité finit dans des décharges ou est incinérée. L’industrie textile est, selon les données de Greenpeace, la deuxième plus polluante au monde après l’industrie pétrolière, puisqu’elle produit 20 % des eaux usées et 10 % des émissions de carbone dans le monde.
Un autre fait inquiétant est la courte durée de vie des vêtements. Plus précisément, 85 % des textiles sont brûlés ou jetés dans des décharges, causant encore plus de pollution. Une petite solution pour remédier à ce problème est la possibilité de se débarrasser des vieux vêtements ou dont on ne veut plus dans les conteneurs à vêtements .
Selon une étude de la People to People Human Federation, la réutilisation des textiles usagés contribue à la réduction des émissions de CO2 : pour chaque kilo de vêtement récupéré, l’émission de 6,1 CO2 est évitée.
De plus, 40% des vêtements que nous avons dans nos placards ne sont pas utilisés. On estime que chaque citoyen jette entre 20 et 30 kg de vêtements par an , mais cette action de jeter les vêtements usagés n’est pas totalement efficace, puisque la grande majorité finit en décharge ou est incinérée.
Il y a 900 000 kilos de vêtements chaque année, selon l’analyse Moda-Re de la collecte de vêtements en Espagne, où seulement 12,16 % environ se retrouvent dans les conteneurs appropriés.
Une nouvelle loi pour un vrai changement ?
La nouvelle loi sur les déchets et les sols contaminés fixe des objectifs ambitieux aux collectivités locales en matière de prévention, de collecte, de préparation en vue du réemploi, de recyclage et de valorisation des déchets.
De plus, il détermine que toutes les communes doivent mettre en place une collecte sélective des déchets textiles avant 2025, ce qui dynamisera la valorisation.
Dès l’entrée en vigueur de la loi déchets, des initiatives doivent être développées qui conduiront à un ou plusieurs dispositifs de Responsabilité Élargie du Producteur (RAP) avec un délai maximum de trois ans pour y parvenir.
Ceux qui mettent des produits textiles sur le marché doivent, pendant ces trois ans, assumer les coûts et la gestion des déchets générés par leur produit, comme cela existe déjà pour d’autres fractions.
Il faut aussi augmenter les conteneurs textiles sur la voie publique, puisque la proportion actuelle est d’un pour 4 700 habitants, et l’idéal serait d’un pour 1 000 ou 1 500. Pour toutes ces raisons, les mesures qui le complèteront comprendront des solutions de collecte en porte-à-porte, à la demande, ou de collecte dans certains locaux commerciaux.
Qu’advient-il des vêtements dans les conteneurs
Des études indiquent que, lorsque les conteneurs sont gérés par des entités sociales, entre 40% et 50% des vêtements collectés sont destinés à être réutilisés après le processus de sélection et d’assainissement correspondant.
Dans d’autres cas, les vêtements sont donnés directement aux personnes vulnérables par le biais de garde-robes d’église ou d’accords avec les services sociaux des municipalités, et dans d’autres, ils sont vendus d’occasion à des prix abordables dans des magasins tels que Moda Re de Cáritas ou le de Human.
Une autre façon est de l’exporter vers les pays en développement pour réutilisation, tandis que les vêtements qui ne peuvent pas être réutilisés parce qu’ils sont en mauvais état sont recyclés.
Je suis une jeune maman, âgée de 27 ans, qui s’intéresse à l’écologie et à la protection de l’environnement. J’ai grandi dans une famille où l’écologie était une valeur fondamentale, et j’ai toujours été très sensible à la protection de la planète. Depuis que je suis maman d’une petite Ninon de bientôt 2 ans, je me suis encore plus impliquée dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. J’ai commencé à écrire des articles sur mon site, La Révolution Textile, pour sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux. Je suis également engagée dans des projets de recyclage et de réutilisation des matériaux et des vêtements.
Je souhaite sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux et à leur impact sur la planète. J’ai aussi organisé des événements pour encourager les gens à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.