Couche d’ozone : bonne nouvelle ! Après 35 ans d’effort, elle se rétablit doucement

Il aura fallu près de 35 ans d’efforts pour commencer à en voir des effets bénéfiques sur la couche d’ozone de la Terre. En effet, celle-ci est enfin en passe d’être complètement guérie pour la majeure partie du monde d’ici 2040, selon une nouvelle évaluation scientifique soutenue par l’ONU.

L’origine de la dégradation de la couche d’ozone

Utilisés pour la première fois dans les réfrigérateurs en 1928, ce n’est que dans les années 1970 que les scientifiques ont réalisé que les chlorofluorocarbures (CFC) pouvaient réagir avec l’ozone atmosphérique. Les CFC produisant de l’oxygène et appauvrissant la couche d’ozone protectrice.

Une fois cela établi, un effort mondial a été fait pour lutter contre l’utilisation des CFC dans les applications domestiques telles que les unités de réfrigération, la climatisation et les bombes aérosols. La Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, créée en 1985, et ses Protocoles de Montréal adoptés en 1987, représentait le premier effort mondial pour lutter contre les effets climatologiques d’origine humaine.

Protéger la couche d’ozone, un défi mondial

La couche d’ozone, qui sert de bouclier protecteur contre les rayons ultraviolets du soleil, est en passe d’être complètement guérie sur la majeure partie de la planète d’ici 2040 en raison de la décision d’éliminer progressivement les produits chimiques appauvrissant la couche d’ozone, selon une nouvelle évaluation de l’ONU.
La perte de la couche était autrefois considérée comme le défi environnemental le plus dangereux auquel l’humanité était confrontée. Décrite comme une région de la stratosphère terrestre, la couche d’ozone sert de bouclier protecteur contre les rayons ultraviolets du soleil, où l’exposition peut entraîner des risques accrus de cancer de la peau.
Après que les pays ont convenu d’éliminer progressivement les CFC dans le cadre de la convention de Vienne, le trou dans le bouclier d’ozone a continué de se creuser jusqu’en 2000. Au cours de cette période, cependant, les niveaux de brome et de chlore dans la stratosphère antarctique diminué de 16%. Avance rapide jusqu’en 2019, et le trou dans la couche d’ozone avait diminué à son plus petit état depuis les années 1980 à une zone maximale de 16,4 millions de km2.

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En 2019, l’ampleur de l’appauvrissement de la couche d’ozone était la plus faible en près de 40 ans d’enregistrements et d’observations par satellite. (Source : NASA, développée à partir des données recueillies par la NASA Ozone Watch et le Global Modeling and Assimilation Office).

Des efforts payants et à maintenir

Maintenant, le trou dans la couche d’ozone est sur le point de se rétablir complètement d’ici à deux décennies à travers le monde, selon la nouvelle évaluation scientifique soutenue par l’ONU. Cela prendra un peu plus de temps dans les régions polaires, le trou au-dessus de l’Arctique devant être complètement guéri d’ici 2045 et celui au-dessus de l’Antarctique d’ici 2066.

Cependant, les changements de politiques et les événements liés au changement climatique tels que les incendies de forêt pourraient retarder la reprise. Une évaluation de 2022 a révélé que la fumée des feux de forêt du Black Summer 2019-2020 en Australie a détruit 1% de la couche d’ozone tournant au-dessus de l’hémisphère sud, ralentissant la progression de la couche d’ozone, l’une des histoires de restauration climatique les plus réussies.


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