Les Low Tech sont des technologies et savoir-faire particulièrement durables, accessibles et utiles. Corentin de Chatelperron, qui a sillonné le monde pendant 6 ans sur son catamaran pour étudier ces solutions, en est convaincu : « Il y a des low tech partout, elles intéressent de plus en plus de monde et c’est tant mieux ». Pour preuve, un festival dédié à ce sujet s’est tenu du 25 juin au 3 juillet dernier à Concarneau.
Alors que beaucoup pensent encore que les progrès technologiques sont la principale solution pour contenir le réchauffement climatique, un rapport publié fin mai par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) appelle à une prise de conscience : il est nécessaire de pousser beaucoup plus loin l’innovation et d’accélérer le déploiement des technologies de rupture pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Ces dernières années, le numérique a pris de plus en plus de place dans l’innovation environnementale. Et c’est justement pour mettre en avant toutes ces solutions que les Low tech jouent un rôle clé dans la transition écologique. Mais quel est exactement ce rôle ?
Quelles sont les caractéristiques des Low tech ?
Les Low tech sont des technologies et savoir-faire dont le concept est assez simple : il s’agit de bénéficier de services et produits qui demandent peu d’énergie et utilisent des matériaux renouvelables, recyclables ou réutilisables. Autrement dit, des solutions simples et abordables, sans être pour autant moins efficaces.
Même si les Low tech ne comptent pas parmi les technologies de rupture, elles sont très prometteurs et de plus en plus mis en avant chaque année. Leur rôle est double : d’une part, ils permettent de réduire notre empreinte carbone grâce à leur faible consommation d’énergie et à leur capacité à faciliter les modes de vie à faible impact. D’autre part, ils offrent des alternatives aux gens qui ne disposent pas des ressources suffisantes pour adopter des technologies plus sophistiquées.
Quelles sont les applications des Low tech ?
Beaucoup de domaines bénéficient des avancées des Low tech. En voici quelques exemples :
La construction : le terrazzo, la maison tanks, les toitures végétalisées…
Le chauffage : les poêles, la pyrolyse, les fours solaires, les puits canadiens…
La cuisson : les marmites norvégiennes,
L’agriculture : les jardins aquaponiques, les serres solaires, le compostage…
L’éclairage : les lampes à LED, les panneaux photovoltaïques…
L’épuration : la phytoépuration …
Des solutions innovantes qui montrent que, même avec peu de moyens, on peut facilement réduire sa consommation d’énergie et agir pour l’environnement. C’est là que les Low tech interviennent et jouent un rôle important dans la transition écologique.
Comment les Low tech peuvent-ils aider à la transition écologique ?
Les Low tech sont un véritable atout pour la transition écologique. Elles permettent de diviser par deux, voire trois, les émissions de CO₂ liées à nos activités quotidiennes. Par ailleurs, elles proposent des alternatives viables et abordables pour les personnes à faibles revenus qui n’ont pas les moyens d’investir dans des technologies plus sophistiquées.
De plus, les Low tech sont relativement faciles à implémenter. Beaucoup de technologies peuvent être fabriquées artisanalement, à l’aide de matériaux locaux. Ainsi, les communautés locales sont directement impliquées et motivées à participer à la transition écologique.
Enfin, les Low tech sont très adaptables et donc très prometteuses pour l’avenir. Comme le souligne Julien Villeret, directeur de l’innovation chez EDF : « L’innovation doit permettre d’électrifier l’industrie, la mobilité et les bâtiments ». Or, ces technologies peuvent être déployées rapidement et à moindre coût.
Face au réchauffement climatique et à l’urgence de trouver des solutions pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les Low tech représentent une alternative intéressante et viable. Bien qu’elles ne soient pas considérées comme des technologies de rupture, elles ont le potentiel nécessaire pour jouer un rôle important dans la transition écologique : réduction des émissions de CO₂, alternatives viables et abordables, implication et motivation des communautés locales et facilité de déploiement. Ces raisons font de ces technologies simples et peu onéreuses un véritable levier pour la protection de l’environnement.
Bienvenue sur la page dédiée à mes articles, je me présente, je suis Morgane, 28 ans. Je suis depuis peu la directrice de publication de la révolution textile. J’aime rédiger sur la révolution textile et constater que mes articles sont lus et appréciés. Je traite souvent de sujets d’actualité et orientés sur l’écologie, la réduction des déchets ou encore les économies d’énergie. Pour toute demande au sujet d’un article, vous pouvez me contacter via mon mail : morganed@larevolutiontextile.com